On a toujours le choix

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choix

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16 réponses à On a toujours le choix

  1. Aben dit :

    Souvenir :

    – Ninette : BONJOUR.
    Alors là entièrement d’accord : on a toujours le choix d’être l’acteur de sa vie ou alors de la subir.
    Bonne soirée.

    – Henry : Pour pouvoir faire « le » choix, il faut être responsable. Avons-nous toujours cette possibilité d’y être ?

    – Magitte : Houlà! plutôt manichéen, non? Blanc ou Noir! Où est passé l’infinité de gris que nous offre la vie?

    – Henry : Là, c’est un regard ‘breton’ que tu nous proposes là, magitte, non ? ahaha

  2. Magitte dit :

    Je réitère mes propos! Pas certaine que cela soit aussi simple et plutôt intimement persuadée qu’il faille être plus nuancé!

  3. Henry dit :

    Le choix ? ! C’est un peu comme le mariage, pour le meilleur ou pour le pire…et le facteur chance ! ahahah

    • Aben dit :

      Le facteur Chance ? ou le choix d’aimer et d’accepter l’autre tel qu’il est ? car ça aide aussi beaucoup non ? le choix d’être ‘tolérant’, ‘serviable’, ‘confiant’, ‘drôle’, etc… Dans ce sens là, c’est peut-être un peu ‘nous’ qui le provoquons le fameux ‘Facteur Chance’… par contre, Magitte, moi, je dirai plutôt que c’est ‘simple’ mais effectivement pas toujours ‘facile’ !…. vu toutes ces années et ce conditionnement qui ne nous a pas appris à penser ainsi mais plutôt à nous bassiner que ‘on n’a pas le choix’ et ‘on n’y peut rien’ ou encore ‘c’est comme ça’ ou ‘c’est la vie’ !…

  4. Henry dit :

    Donc, on a pas toujours malheureusement le choix, n’est-ce pas ?

  5. Henry dit :

    Dès que ça nous est imposé, est-ce toujours un choix ?

    • Aben dit :

      Faut voir, mais on a peut-être le choix d’obéir ou pas… je pense que, mis à part les enfants, dès qu’on est adulte, en cherchant bien, il est très rare qu’on n’ait pas le choix…

  6. Henry dit :

    C’est ce que je dis, dès que tu est libre, tu as le choix, après…? !

  7. Magitte dit :

    J’étais venue il y a quelques temps, lire ta réponse Aben puis cela a cheminé dans les méandres de mon cerveau et j’étais stupéfaite de voir que l’on pouvait appréhender un texte d’une façon bien différente et en fonction de son vécu! Quand on me parle choix, cela me ramène à l’enfance, à sa propre construction pendant cette période et tout ce que cela peut impliquer pour la suite. Le conditionnement qui sans t’en rendre compte va finir par te faire accepter l’inacceptable dans ta vie d’adulte parce que ton seuil de tolérance n’est pas le même que celui qui a évolué dans une famille aimante et bienveillante. J’en veux pour preuve ce que vit l’auxiliaire de vie de ma mère que je connais maintenant depuis environ 6 mois. Elle a eu le courage de reprendre un travail après 17 ans de mariage, 4 enfants et contre l’avis de son mari, mais on sent qu’elle cherche à prendre son indépendance, à se libérer de cet homme qui n’est pas vraiment fréquentable. Elle est allée voir l’assistante sociale, les éducateurs pour ses enfants mais l’aide ne vient qu’avec parcimonie! Ah oui, elle a eu le choix (?!?!) de partir, mais elle a été aidée pour 3 nuits, sans ses enfants, sans argent pour se nourrir, sans vêtements! Le retour au domicile a dû être triomphal! Sidérée l’autre fois quand elle me parle des gifles récemment reçues. Je réagis et elle de me dire : « oh, maintenant ça va, avant il m’a cassé le nez et les côtes et lorsque j’avais trop de bleus, il m’empêchait de sortir ». Puis lorsque j’abordais le sujet avec ma soeur, elle m’a parlée d’une collègue médecin qui avait été dans la même panade. Ce qui prouve bien que cela touche tout les milieux sociaux et que l’aliénation dans l’éducation rend extrêmement compliqué la notion de choix puisque bien souvent il y a un conditionnement dont on peut parfois se défaire (tout le monde n’a pas cette chance, fort heureusement pour moi, je l’ai eu) mais cela peut prendre des décennies… et alors tout à fait d’accord avec Henry, c’est quand tu es libre (ou enfin libéré(e)), que tu peux choisir!
    Voilà pourquoi quand il est dit que l’on a le choix, cela me ramène à cet épisode crucial de la vie, qui nous engage trèèèès longtemps et ne peut penser que cela est ni simple ni facile.
    Mais maintenant Aben, d’accord avec toi pour le choix d’être bienveillant, tolérant, de ne pas opter pour la vengeance lorsque du mal nous a été fait mais, et là je mettrais encore un bémol est-ce si évident. Il m’arrive de penser à Marc Dutroux, homme au comportement ô combien monstrueux, et je me suis toujours demandée ce qui s’était passé pour lui, dans sa vie, entre le moment de sa naissance et celui où il est devenu cet être si dangereux! Si nous avions eu le même parcours, que serions-nous, NOUS, devenus? Avons-nous la réponse? Je ne l’ai pas!

    • Aben dit :

      Bien sûr, on ne peut jamais savoir ce qu’on aurait fait dans le passé, ou ce qu’on ferait dans le futur, dans telle ou telle circonstance, mais au présent, si on est adulte, on a, à mon avis, toujours le choix… Le choix d’accepter de pardonner ou de partir à la 1ère gifle, le choix de trouver des excuses ou pas, le choix de tout plaquer ou pas, etc… je ne dis pas que c’est facile, je suis également passée par là, et partir avec 3 enfants, n’est jamais facile… Il faut déjà, prendre la décision, ça paraît bête, mais déjà ça, c’est un choix cornélien… chaque pas qu’on fait, dans un sens ou dans un autre, est un choix… et le fait d’en prendre conscience, peut nous aider à faire ces choix… Après, on peut avoir été battue, avoir été abusée, avoir divorcée avec 3 enfants, avoir perdu son emploi ou quelqu’un de cher, et alors ?… Il faut arrêter de faire glisser la négativité de notre passé vers notre avenir… Notre passé n’est pas notre avenir !… Notre passé est fini, nous ne sommes plus cette petite fille ou cette jeune femme… aujourd’hui, nous écrivons ce que nous voulons dans notre présent qui se répercutera sur notre avenir… nous avons le choix d’y écrire du vieux ou du nouveau… enfin, moi, je vois ça comme ça… et ça m’aide beaucoup… pour ne pas dire ‘ça me sauve !’…

  8. Henry dit :

    Ce n’est plus un choix à ce niveau là, c’est une résolution…

  9. Magitte dit :

    Wouah, tu es définitivement une sacrée nana Aben! Je ne sais si tu es exemplaire mais tu es un bel exemple! Je dois avouer que je n’en suis pas là où tu en es, mais je chemine, je chemine. Et pour faire court, si j’ai un jour, par hasard, débarqué sur ton site, c’est par pur choix que j’y reste!

    • Aben dit :

      Ah oui ! super ça !… trop bien dit… c’est avec joie que je choisis de partager ce chemin avec toi et de cheminer ensemble… ahahah…

  10. Magitte dit :

    Alors en route vers de nouvelles aventures sans oublier les anciennes, uniquement si elles sont bonnes et même les moins bonnes puisqu’elles nous apprennent à relativiser et à constater que ce qui semblait insurmontable hier, l’a été et n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir, même plus si important que cela!

    • Aben dit :

      Ahahah… tu y arrives toujours, mine de rien, à trimbaler ton baluchon, hein ?… bon, alors OK, pour quelques souvenirs, mais uniquement s’ils sont super top géniaux !… ahahah…

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