Tout lâcher

2 réponses à Tout lâcher

1. Magitte dit :

   12/09/2014 à 0 h 59 min

   Pas faux mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi le sac est nommé orgueil! Ne pas vouloir lâcher prise peut être un manque de confiance aussi bien dans les autres qu’en soi, cela peut être également de la peur, de la fierté mal placée, peut-être mais orgueil???
   Les mains tendues pour aider, c’est important mais il est nécessaire que ces mains soient dans le respect du cheminement de l’autre, de celui qu’elles veulent aider. Il ne suffit pas d’aller vite ou lentement, il faut aller au rythme de l’autre. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas s’exprimer mais ensuite il est nécessaire de laisser mûrir l’idée chez l’autre.
   Je n’oublierai jamais ce qu’un jour j’ai vécu. J’étais dans un verger, je passe sous un pommier, tends la main vers une pomme qui se laisse choir, dans le creux de ma paume, en toute douceur. Parfois lorsque l’on veut cueillir un fruit qui n’est pas encore à maturité, il faut exercer une force pour la détacher.
   Et bien pour moi, c’est exactement la même chose, pour les humains, les laisser venir à maturité, dans la douceur, la patience, sans exercer aucune force.

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   • Aben dit :

     12/09/2014 à 9 h 10 min

     Ce n’est pas moi qui ai ‘crée’ cette image, mais je pense quand même que beaucoup ont du mal à voir une main tendue à cause de leur orgueil… ils veulent y arriver seul… mais tu as aussi raison car tout le monde n’a pas la même chose dans son sac à traîner… tout dépend de ce qu’il y a mis… peur, fierté, passé, etc… D’un autre côté, on ne ‘change’ jamais les gens, il n’y a qu’eux qui peuvent changer par eux-mêmes donc il n’y a aucun danger à moins regarder son sac et sa mauvaise posture et à voir enfin la main tendue… Bien sûr que chacun va à son rythme, et qu’on ne peut en aucun cas ‘forcer’ quelqu’un… il y a juste des mains tendues, tout au long du chemin, par moment on les voit, par moment on ne les voit pas, par moment on les saisit, par moment on passe à côté… mais dans tous les cas, c’est notre choix !…

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