Thérapie

Thérapie
ami09_nEt oui….
Moi, j’aurais du mal, vu que ma Pote habite à 150 km mais heureusement que dans ce cas là, il y a le téléphone…
…en ‘illimité’ !… ahahah…

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8 réponses à Thérapie

  1. Magitte dit :

    Décidément, encore pas d’accord! Un thérapeute, c’est quelqu’un qui soigne! Cela ne retire en rien le bienfait de pouvoir s’épancher auprès d’une oreille amie, de pouvoir partager du bon temps, de repartir gonflée à bloc et d’être et soulagée et heureuse d’avoir pu vivre ces moments là. En revanche, parfois, il y a des problèmes qui doivent être soignés et la pote dont tu parles peut se montrer écoutative (?!?!?!) mais en rien, curative!

    • Aben dit :

      Evidemment cela dépend des problèmes, l’image dit bien ‘parfois’…. mais si on prend le verbe ‘soigner’ dans le sens ‘rétablir la santé’, je suis convaincue qu’un ou une ami(e) peut le faire… ou plus exactement ‘te permettre de le faire toi-même’…. et si tu te sens ‘gonflée à bloc’, ‘soulagée’ et ‘heureuse’ ne serait-ce qu’un instant, après avoir vu ton ami, pour moi c’est déjà une guérison… une guérison éphémère mais une guérison quand même… un instant en bonne santé… il ne tient qu’à toi de prolonger ou de renouveler cet état… c’est une autre manière de se ‘soigner soi-même’… et dans ce sens là, on peut dire que prendre un café avec un ami est une ‘thérapie’….

  2. Magitte dit :

    Nooon, même pas vrai! Le temps passé avec un ou une amie fait un bien fou, il est vrai et comme tu le dis, c’est parfois que cela résout les problèmes! Quand ils sont trop lourds, il est, à mon avis, nécessaire d’aller voir un professionnel! C’est comme si tu as une belle grosse angine! Tu prends du paracétamol (amie), la douleur est supportable (le temps de la visite), en revanche, rien n’est solutionné! Donc, visite chez un thérapeute!

    • Aben dit :

      Je n’en suis pas convaincue… faut dire que moi, si j’ai une angine, je ne prends ni paracétamol ni thérapeute… et finalement j’en guéris quand même…. mais je sais que c’est pour l’exemple et que les problèmes dont tu parles sont beaucoup plus lourds…. je n’arriverais donc pas à te convaincre et n’en ai même pas l’intention mais je pense tout de même que les thérapeutes professionnels ne peuvent rien sans ‘ton propre pouvoir’… que finalement c’est toujours toi qui te guéris toi-même… avec ou sans eux, avec ou sans médicaments, avec ou sans n’importe quelle autre, bonne ou mauvaise ‘solution’… à chacun de trouver ce qui lui correspond et l’aide le mieux…

  3. Magitte dit :

    Alors là, je te rejoins complètement, sans nous et notre implication, rien ne peut se passer! Mais là, où dans des cas, il y a nécessité des thérapeutes, c’est lorsque tu nages dans une mer polluée, quelle t’empoisonne, tu vis donc mal, sans savoir le pourquoi du comment parce que tu te débats dans cette pollution depuis que tu as ouvert les yeux et tu ne connais rien d’autre, tu ne sais qu’une chose, c’est que tu ne vis pas bien voire très mal. Il faut donc une tierce personne, qui a des connaissances, qui est dans le respect et qui, non pas te révèle la cause de ta souffrance mais t’aide afin que ce soit TOI qui découvre!

    • Aben dit :

      Au moins nous sommes d’accord sur le principe… Là, où j’ai beaucoup de mal, c’est avec les thérapeutes ‘professionnels’… ils n’ont pas vraiment d’intérêt à ce que tu ailles mieux trop vite… ils te font donc revivre tous les sales moments de ton long passé… comme ça il y en a pour pas mal de séances et pour un peu que des sales trucs soient enfouis bien loin, ils les remontent à la surface et ça va te déstabiliser encore plus… c’est tout bon pour leur petit commerce… plus tu t’analyses, plus tu envoies de l’énergie sur tes problèmes et ceux des autres et plus tu as de problèmes avec toi-même et avec les autres… ils peuvent ‘peut-être’ aider ponctuellement mais ils travaillent avec le mental et l’égo et pas avec la conscience et le cœur… et c’est ce qui me gêne énormément…

  4. Magitte dit :

    J’ai réfléchi à ce que tu m’avais dit, pour le côté, boîte à fric! J’ai 2 de mes collègues et la mère de mon amie qui l’ont consultée (la « mienne » de psy) mais en douceur, au bout d’environ 6 mois, elle a amené ses patientes à y mettre un terme, parce que l’analyse ne prenait pas! Je ne te dis pas que certains ne le font pas pour l’argent, d’autres pour l’ascendant qu’ils peuvent avoir sur leurs patients, d’autres pour le prestige de la profession (tout cela, c’est elle qui me l’a énuméré), en revanche, dans toutes les professions, il y a des gens hors pair et non, l’analyse, ce n’est pas cela! Je ne peux te convaincre car sur ce sujet, je crains que nous ne soyons diamétralement opposées, mais qu’importe, cela ne nous empêche pas d’avoir des points communs sur beaucoup d’autres sujets et c’est déjà très très bien!
    Ne crois surtout pas que je passe mon temps à regarder en arrière ou à parler du passé, même si au début, il a fallu en passer par là, parce que pour se libérer du passé, il faut justement refaire un bout de route. Je me pensais monstrueuse, pas digne d’être aimée et tutti quanti, j’étais terrorisée par la notion de l’abandon, enfin je ne peux tout énumérer tellement il y en avait et ça va mieux, parfois bien mais je reste fragile! En ce moment, parce que avec ma soeur et mon frère, je vis des choses pas faciles du tout (eux contre moi), cela réactive des vieilles blessures concernant la confiance en soi etc.., et je pourrais dire que je m’en moque mais non, je somatise bien malgré moi et depuis quelques temps, je dois prendre un comprimé supplémentaire, les troubles que j’avais étaient très difficiles à supporter et depuis que je prends ce fameux comprimé supplémentaire, cela va beaucoup mieux! En revanche, quand je ne le prends pas, les symptômes reviennent! Il faut le vivre comme une phase qui va durer un certain temps… et puis ensuite, passer à autre chose! Tu sais, c’est du boulot et je m’investis parce que j’ai très envie d’être plus dans la notion de bonheur (même si cela est relatif) que dans les angoisses! Et crois moi, il n’y a pas de commune mesure, au niveau souffrance, angoisses entre celle que j’étais et celle que je suis devenue…même si ce n’est pas encore parfait, enfin, plutôt ce que j’aimerais que ce soit!
    Je ne gémis pas, ne me plains pas davantage, je t’explique tout simplement, parce que je te fais confiance!

    • Aben dit :

      Oui, je comprends bien ton point de vu… et je pense que chaque être humain doit passer par une certaine quantité d’épreuves et de souffrance et que c’est ce qui lui permet de ‘grandir’… mais je crois que la ‘libération’ n’est pas de se libérer de la souffrance mais d’arrêter de ‘s’identifier à elle’… ça me fait penser à une publication que j’avais faite qui disait ‘Une douleur émotionnelle dure 10 à 20 minutes. Tout ce qui dure plus longtemps est AUTO-INFLIGÉ parce qu’on y pense trop, empirant les choses.’… Bon, je t’accorde que 10 à 20 minutes, ça ne paraît pas bien long… mais même si on multiplie ce temps par 100, ça ne doit pas dépasser une journée !… donc tout ce qu’on trimbale après, c’est de notre faute… (pas toujours consciemment, évidemment et même très rarement)… c’est notre ‘égo’ qui adore ça, qui prend tout personnellement, qui aime le drame et aime se positionner en victime… mais ce n’est pas véritablement Nous… consciemment, nous aimons tous la paix et désirons vivre heureux sans trimbaler tous nos problèmes et ceux des autres… Pour cela , il faut réussir à prendre conscience de l’égo et ne plus l’alimenter… un peu comme si nous prenions conscience que nous sommes 2… le moi-intérieur et l’autre, l’égo, celui qu’on entend quand on croit se parler à soi-même, celui qui nous ressasse le passé et nous fait douter de l’avenir… Et bien à celui-là, il faut arriver à dire STOP, fous-moi un peu la paix, j’ai envie d’être tranquille, je veux vivre à fond le présent, je me fous de qui j’ai été avant, etc… Je sais que ce n’est pas toujours facile, il est coriace, mais on y arrive… quelques secondes seulement au début, puis plusieurs minutes et 1 heure, 2, 3, une journée… il revient toujours, mais on arrive à s’en faire un ami qui n’a plus aucune influence néfaste sur ce que nous sommes vraiment… Je n’essaie pas de te détourner de ta thérapeute, continue si elle t’apporte un bienfait mais je te donne ma recette à moi (car je te fais aussi confiance !), cette recette qui m’a aidée et m’aide encore au quotidien, pour que tu puisses ‘peut-être’ l’essayer aussi, en plus de ta thérapie (l’une et l’autre peuvent être fait en même temps), l’essentiel étant de se sentir mieux, pour ne pas dire ‘complètement guéri’… c’est ce que je te souhaite sincèrement….

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